La méthode utilisée
Ostéopathe D.O. issue d’une formation continue en 5 ans dans une école agrée par le Ministère de la Santé (Andrew Taylor Still Academy ), j’exerce depuis mes débuts l’ostéopathie selon une méthode de travail très spécifique.
Cette méthode, enseignée par Patrick BONTEMPS & Isabelle PASQUETTE en formation post-graduée, est basée sur les travaux du groupe d’étude de M. & H. GILLET, de M. LIEKENS et de leurs successeurs. Elle s’intéresse à la compréhension de la mécanique de la charpente osseuse du corps humain dans son ensemble pour obtenir un traitement ostéopathique fiable et durable.
Les résultats de leurs recherches ont mis en évidence :
- La primauté du mouvement sur la position ;
- L’importance des ligaments dans la limitation du mouvement ;
- Le lien entre les dysfonctions articulaires primaires et leurs compensations précises codifiées, constantes et vérifiables.
Construite sur l’analyse biomécanique minutieuse et codifiée des fixations primaires et de leurs compensations, la réalisation précise de gestes techniques, tant dans les tests que dans le traitement, apporte à cette méthode une efficacité mesurable.
La primauté du mouvement sur la position
« La vie c’est le mouvement. » Andrew Taylor STILL (fondateur de l’ostéopathie)
La liberté de mouvement est essentielle pour préserver l’équilibre nécessaire au bon fonctionnement du corps humain Elle assure, en plus du maintien de la bonne mobilité articulaire, la bonne circulation du sang, de la lymphe et des informations nerveuses, indispensables au maintien du bon état de santé général.
La compréhension de ce système d’interdépendance couplée à la libération quasi parfaite de la charpente humaine à tous les niveaux permet de soulager les douleurs d’origines articulaires et musculaires et de réguler les fonctions organiques des métamères concernés (tachycardie, douleurs abdominales, règles douloureuses, maux de tête…).
Toute altération de la mobilité, quel qu’en soit le siège, peut être à l’origine de symptômes ou de douleurs :
- Articulaires : gênes ou douleurs articulaires, diminutions ou pertes de mobilité articulaires ;
- Musculaires : contractures musculaires, tendinites, torticolis, lumbago…
- Fonctionnelles : douleurs abdominales, troubles du transit, douleurs d’estomac, tachycardie, maux de tête, vertiges…
L’importance des ligaments
Les ligaments sont des bandes fibreuses et élastiques de grande résistance situés en périphérie des articulations. De façon générale, on considère qu’une articulation est d’autant plus stable et résistante que le nombre de ligaments qui la composent est important.
Ils assurent l’union de deux os, limitent le mouvement lorsqu’il est trop important, et participent à l’orientation du mouvement d’un os par apport à un autre.
Lorsque les ligaments subissent des perturbations(lors de traumatismes avec ou sans séquelles, de sollicitations répétitives et/ ou contraignantes…), ils ont un rôle majeur dans les restrictions de mobilité et les blocages articulaires.
Dans tout traitement ostéopathique, leur prise en charge est essentielle pour restituer la mobilité de l’ensemble des articulations du corps.
Dysfonctions articulaires primaires et secondaires
Au cours de la vie d’un individu, le corps subit des perturbations (traumatismes avec ou sans séquelles, sollicitations répétitives et contraignantes…) qui occasionnent des restrictions de mobilité et des blocages articulaires plus ou moins profonds.
Les blocages articulaires primaires, à l’origine d’une perte de mobilité et de fonctionnalité, contraignent les articulations environnantes. Pour garantir le mouvement ces dernières sont de plus en plus sollicitées et sont dans l’obligation de s’adapter dans la compression et la torsion. La mobilité normalement assurée par ces zones devient irritante, difficile, par moment impossible et entraine les douleurs et les innombrables pathologies bien souvent révélées à ces endroits, déterminant ainsi la focalisation des divers traitements alors que l’origine est précisément ailleurs.
Pour une bonne efficacité du traitement, il convient donc de libérer l’ensemble des fixations primaires à l’origine des restrictions de mobilité secondaires.
Les tests rigoureux, l’analyse biomécanique extrêmement précise et codifiée des fixations primaires simultanément avec leurs compensations, donnent au raisonnement ainsi qu’au traitement toute leur efficacité.
Sommes-nous tous concernés par les blocages articulaires ?
Les restrictions de mobilité et les blocages articulaires surviennent tout au long de la vie dès lors que le corps subit des perturbations mécaniques. Les perturbations mécaniques sont occasionnées lors de :
- Traumatismes avec des séquelles plus ou moins importantes (fractures, entorses, accidents de la route, interventions chirurgicales…);
- Traumatismes sans séquelle apparente(chutes « bénignes » essentiellement);
- Sollicitations répétitives et contraignantesliées aux activités de la vie courantes (activité professionnelle – port de charges lourdes, piétinements-, sportive – gestes répétés, contacts violents, efforts intenses-, stress…).
Même s’il est souvent plus facile de s’imaginer consulter un ostéopathe après un traumatisme important, il ne faut pas négliger le suivi des traumatismes sans séquelle apparente et les sollicitations répétitives et contraignantes qui ont un impact considérable sur la qualité de vie.
De ce fait, tout le monde est concerné par les restrictions de mobilité et les blocages articulaires, même si ceux-ci ne se font pas ressentir.
Sommes-nous toujours conscients de nos blocages articulaires ?
Les restrictions de mobilité et les blocages articulaires ne sont pas toujours douloureux. Parfois, les patients vivent plusieurs mois voire plusieurs années avant de ressentir la moindre gène ou douleur. Mais cela ne veut pas dire que le corps est en parfait état de fonctionnement et qu’il n’est pas nécessaire de consulter un ostéopathe.
Inutile d’attendre que la douleur s’installe pour consulter. La prise en charge des restrictions de mobilité et des blocages articulaires de l’ensemble du corps avant que sa capacité d’adaptation ne soit dépassée permet de palier à l’apparition des premiers symptômes et/ ou de douleurs.
Consulter un ostéopathe régulièrement (ne serait-ce qu’une fois par an) permet alors à votre corps ne mieux appréhender les aléas du quotidien.
Quels intérêts à consulter une fois par an
« Mieux vaut prévenir que guérir ».
Il n’est pas nécessaire d’attendre l’apparition de douleurs, de symptômes ou de pertes de mobilité articulaire pour consulter l’ostéopathe.
Un suivi régulier une fois par an est recommandé à tous les patients pour contrôler la mécanique corporelle dans son ensemble et traiter les restrictions de mobilité et les blocages articulaires avant qu’ils ne deviennent problématiques.
Cependant, dans la majorité des cas, la fréquence des consultations reste à déterminer avec l’ostéopathe, en fonction des besoins, des antécédents du patient et de ses activités au quotidien.
Plus vous soumettrez votre corps aux sollicitations extérieures : (fréquence de l’activité physique, nature de l’activité physique, dureté du travail, sédentarité ou non, antécédents traumatiques multiples…) plus le suivi devrait être rapproché.
Cette méthode est-elle douloureuse ?
L’efficacité de notre méthode est avant tout basée sur le sens de la rigueur et du geste, tant dans les tests que dans le traitement.
Adaptées à chaque patient, les techniques ostéo-ligamentaires que nous réalisons sont :
- Sans douleur;
- Sans « cracking » intempestif ;
- Sans manipulation cervicale.
A la suite de la séance, certains patients relèvent cependant un état de fatigue générale pendant 24 heures.